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Au cours de mon enfance, je me suis sentie rabaissée, critiquée et je ne me sentais pas à ma place.

Toute la colère, l’injustice, la déception et la frustration que j’ai intériorisées ont fini par voler en éclats ; j’ai cherché à exister et à me sentir vivante par tous les moyens, j’ai poussé mes limites et brisé les interdits à la recherche constante d’adrénaline et de plaisir instantané, malsain.

J’ai fait subir à mon corps les excès en tout genre, et notamment l’anorexie et la boulimie. De nature très anxieuse et introvertie, j’ai toujours eu beaucoup de difficultés à canaliser mes émotions et à communiquer librement : la boulimie était ma soupape.

Ce besoin perpétuel de rechercher l’extrême, m’a progressivement mené vers l’hypercontrôle de toutes les sphères de ma vie, et l’enfermement qui en découle. J’ai longtemps cru que seuls les extrêmes pouvaient me procurer du plaisir et me conduire au bonheur, et que pour les mériter, la souffrance faisait partie intégrante du chemin.

En quête continuelle d’être validée par les autres, j’ai tenté d’atteindre la perfection au prix de l’auto-sabotage, en me soumettant aux dictats de la société. J’oscillais entre le sentiment de déception et de culpabilité : ce manque d’estime et de confiance en moi m’ont aussi amenée à la dépendance affective.

Alors que je passais mes journées entières à manger et à compenser les calories ingérées, j’ai pris conscience que cet engrenage infernal et destructeur n’avait aucune issue et que je passais à côté de ma vie.

J’ai alors décidé de comprendre le fonctionnement du corps, puis de guérir mes blessures et de développer l’écoute, la confiance et l’amour de moi.

Ainsi, j’ai troqué l’insécurité contre la confiance, et la recherche de l’extrême contre MON équilibre dans lequel je goûte à chaque instant la vraie saveur de la vie !

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​©2024 par Betty Labigang tous droits réservés.​

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